Journée mondiale du don d’organe et de la greffe.

Aujourd’hui, c’est la journée mondiale du don d’organe et de la greffe.

 

Chaque année, plus de 5000 greffes d’organes sont réalisées en France.

 

Une personne greffée peut reprendre une vie quasiment normale ( travail, vie de famille, voyage, sport…). Elle doit cependant suivre un traitement à vie pour éviter le rejet de l’organe greffé.

 

La greffe d’organe est un acte médical de la dernière chance. Elle est envisagée quand l’état du malade se dégrade et que seul le remplacement du ou des organes défaillants par un organe sain, appelé greffon, peut permettre son amélioration.

 

Du nouveau-né à la personne de plus de 70 ans, tous les âges sont concernés.

 

Que dit la loi ?

 

Les 3 grands principes de la loi bioéthique sont le consentement présumé, la gratuité du don et l’anonymat entre le donneur et le receveur.

 

  • Principe du « consentement présumé» : en France, la loi indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus de donner (soit en informant ses proches, soit en s’inscrivant sur le registre national de refus). En France, il n’existe pas de registre du oui. Que vous soyez pour ou contre le don d’organes, il est important de le dire à vos proches. C’est vers eux que l’hôpital se tournera pour s’assurer que votre décision est respectée. Vous pouvez aussi vous munir d’une carte de donneur. Celle-ci n’est pas suffisante mais elle est utile pour témoigner de votre volonté.

 

  • Gratuité : le don d ‘organes est un acte de générosité et de solidarité entièrement gratuit. La loi interdit toute rémunération en contre partie de ce don.

 

  • Anonymat: le nom du donneur ne peut -être communiqué au receveur, et réciproquement.

 

 

Du don à la greffe

 

Dans la grande majorité des cas, les donneurs sont des personnes décédées à l’hôpital après un traumatisme crânien, un accident vasculaire cérébral ou parfois après un arrêt circulatoire .

Une personne vivante peut faire un don d'organe dans l'intérêt thérapeutique direct d'un receveur. Le receveur est obligatoirement un proche.

Les organes sont maintenus artificiellement en état de fonctionner jusqu’à l’opération de prélèvement.

Les malades pour lesquels il n’existe plus d’autre solution que de remplacer l’organe défaillant par un organe sain sont inscrits par leur médecin sur la liste nationale d’attente gérée par l’Agence de la biomédecine.

 

Quels organes et tissus greffe-t-on ?

 

Le rein est l’organe le plus couramment greffé. Suivent le foie , le cœur, les poumons , le pancréas et des parties de l’intestin. Le rein est un organe qu’il est possible de donner de son vivant.

Au niveau des tissus, les médecins peuvent greffer la cornée (fine membrane à la surface de l’œil), la peau, les artères, les veines, les os, les valves cardiaques….

 

 

En France , il n’existe pas de registre du OUI

Au nom de la solidarité nationale, c'est le principe du consentement présumé qui a été choisi.

La loi indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus d’être prélevé.

 

Plus d’informations sur http://www.dondorganes.fr